Mise en page du blog

Le blog Whole & Wellness

by Caroline

La molécule du bonheur fait pousser le cerveau !

Caroline Amiot • 1 mars 2021

L’ être humain dispose d’aptitudes cérébrales de haut niveau, notamment parce qu’il a un « gros » cerveau dont les couches externes, que l’on nomme néocortex, sont très développées et plissées, et ce parce qu’elles contiennent une multitude de neurones.



Mais comment en est-on arrivé là ?


De nombreux facteurs externes et internes sont intervenus au cours de l’évolution, mais Lei Xing, de l’institut Max-Planck, en Allemagne, et ses collègues viennent d’en identifier un nouveau, et pas des moindres : la sérotonine, le « neurotransmetteur du bonheur », qui intervient dans la satisfaction, la confiance en soi et l’optimisme, est en grande partie responsable de la taille du cerveau...



Au cours du développement fœtal et embryonnaire, in utero, les neurones apparaissent progressivement car des cellules souches particulières, les cellules progénitrices neuronales, situées dans la zone sous-ventriculaire du cerveau, se multiplient intensément, migrent puis se différencient en neurones – c’est la neurogenèse. 
 Plus les progéniteurs se divisent, plus il y aura de neurones, et plus le cerveau sera gros. Les chercheurs se sont intéressés à la sérotonine car, dès les premiers stades du développement, elle est produite par le placenta, baignant ainsi le néocortex des mammifères.


Ainsi, Xing et ses collègues ont montré, pour la première fois, que la sérotonine est effectivement un facteur de croissance des progéniteurs neuronaux de furets et d’êtres humains, mais pas de ceux des souris.

Pourquoi ? Parce que les effets de la sérotonine sur la multiplication des cellules souches passent par sa fixation sur l’un de ses récepteurs spécifiques, le récepteur sérotoninergique 2A. Or le néocortex embryonnaire des souris ne présente pas encore ce récepteur, contrairement à celui des furets et de l’homme. De sorte qu’en ajoutant des récepteurs 2A aux embryons des rongeurs, ou en inhibant ceux des embryons de furets, in vivo, les chercheurs ont montré que les souriceaux grandissent avec un cerveau plus gros que d’ordinaire, et les furets avec un cerveau plus petit !


La sérotonine aurait donc bien contribué, au cours de l’évolution, à l’accroissement de la taille du néocortex des mammifères.


L’hormone cérébrale de la socialisation


Quel est l’effet du confinement et de l’isolement social sur le cerveau ?


La réponse ne vient pas des hommes, mais des poissons zèbres ! Des chercheurs de l’Institut Max Planck en Allemagne ont montré que quand ces animaux de laboratoire se retrouvent seuls dans un aquarium, leur cerveau n’exprime plus un gène, le pth2, et son neuropeptide correspondant. Mais, très vite, en moins de 30 minutes, quand un poisson est placé au milieu de ses congénères, le taux de cette hormone redevient normal dans son cerveau, et ce, d’autant plus qu’il a d’«amis» proches de lui dont il sent la présence. Preuve qu’il existerait bien des neuropeptides ou hormones cérébrales associés à la densité de nos congénères dans notre environnement et dont l’absence aurait des effets sur humeur. Reste à identifier ce peptide chez l’homme, ainsi que son rôle précis dans les liens sociaux.

par Caroline Amiot 14 sept., 2023
WebTV : Perdre du poids de manière saine et durable
par Caroline Amiot 12 juil., 2023
Le cycle du yo-yo : Pourquoi les régimes traditionnels échouent et comment briser le cercle vicieux
par Caroline Amiot 05 juil., 2023
Motivation et changement de comportement : comment créer des routines positives pour nous aider à atteindre nos objectifs ?
par Caroline Amiot 01 juin, 2023
Les Hormones de l'Appétit : Ghreline et Leptine, les Clés de la Gestion du Poids
par 183:904700754 24 mai, 2023
L'impact de mon état de santé sur ma perte de poids : mon système sanguin et mon système inflammatoire
par Caroline Amiot 12 mai, 2023
On pense parfois que suivre un régime peut être une solution rapide pour perdre du poids : FBI* !!! 👉 Lorsque nous nous soumettons à des régimes st ricts et à une restriction calorique sévère, notre corps réagit en ralentissant notre métabolisme. Une fois que nous revenons à une alimentation normale, notre corps peut être plus enclin à stocker les calories sous forme de graisse, entraînant ainsi une reprise de poids. 👉 Certains régimes restrictifs peuvent entraîner une perte de masse musculaire en raison d'une alimentation inadéquate en protéines et d'un manque d'exercice approprié. La masse musculaire est cruciale pour maintenir un métabolisme élevé. Lorsque nous perdons du muscle, notre métabolisme ralentit, ce qui rend plus probable la reprise de poids. 👉 Beaucoup de régimes à la mode sont difficiles à maintenir sur le long terme. Ils peuvent être trop restrictifs, ennuyeux ou exclure des groupes alimentaires importants. Lorsque nous ne parvenons pas à maintenir un régime pendant une période prolongée, nous avons tendance à revenir à nos anciennes habitudes alimentaires, ce qui peut entraîner une reprise de poids. 👉 Les régimes restrictifs peuvent provoquer du stress mental et émotionnel lié à la nourriture. Certaines personnes utilisent la nourriture comme mécanisme pour faire face au stress, à l'anxiété ou aux émotions négatives. Lorsqu'elles abandonnent un régime, elles peuvent se tourner vers la nourriture pour gérer ces émotions, ce qui peut entraîner une reprise de poids. 👉 Les régimes restrictifs peuvent perturber l'équilibre hormonal dans notre corps. Par exemple, des niveaux hormonaux tels que la leptine, qui régule la faim et la satiété, peuvent être affectés par un régime restrictif. Cela peut entraîner une augmentation de l'appétit et une propension à consommer davantage de nourriture après un régime, contribuant ainsi à une reprise de poids.  *(Fausse Bonne Idée)
par Caroline Amiot 10 mai, 2023
L'impact de mon état de santé sur ma perte de poids : mon système endocrinien
par Caroline Amiot 10 avr., 2023
Comment construire une relation saine avec la nourriture ? Écoutez votre corps, faites confiance à votre intuition et adoptez une approche nourrissante : Avoir une relat ion saine et équilibrée avec la nourriture est essentiel pour notre bien-être physique et émotionnel. Il est temps d'écouter vos signaux de faim et de satiété, de faire confiance à votre intuition alimentaire et d'adopter une approche nourrissante plutôt que restrictive. Aujourd'hui je vais vous parler de l'importance de développer une relation saine avec la nourriture pour favoriser une alimentation consciente et épanouissante. Écoutez vos signaux de faim et de satiété : Notre corps est incroyablement intelligent et sait exactement quand il a besoin de nourriture et quand il est rassasié. Cependant, nous avons souvent tendance à ignorer ces signaux et à suivre des horaires de repas stricts ou des régimes alimentaires restrictifs. Apprenez à vous reconnecter avec votre corps en écoutant attentivement les signaux de faim et de satiété. Mangez lorsque vous avez faim et arrêtez-vous lorsque vous êtes rassasié, même si cela signifie laisser de la nourriture dans votre assiette. Faites confiance à votre intuition alimentaire : Nous avons toutes une intuition alimentaire innée qui nous guide vers les aliments dont notre corps a besoin pour se sentir bien. Au lieu de suivre aveuglément des règles et des régimes à la mode, faites confiance à votre intuition alimentaire. Soyez attentive aux aliments qui vous apportent de l'énergie, vous font sentir légère et vous nourrissent de l'intérieur. Apprenez à reconnaître les aliments qui vous font du bien et à les inclure dans votre alimentation de manière équilibrée. Adoptez une approche nourrissante plutôt que restrictive : Plutôt que de vous concentrer sur des restrictions alimentaires et des privations, adoptez une approche nourrissante envers votre corps. Choisissez des aliments frais, entiers et nutritifs qui vous apportent les nutriments dont vous avez besoin. Cela ne signifie pas que vous devez abandonner vos aliments préférés. Il s'agit plutôt de trouver un équilibre en incluant une variété d'aliments sains dans votre alimentation tout en vous permettant de vous faire plaisir de temps en temps. Cultivez une relation consciente avec la nourriture : La nourriture ne devrait pas être seulement une source de carburant, mais aussi une expérience consciente. Prenez le temps de savourer vos repas, de mâcher lentement et de vous connecter avec les saveurs et les textures des aliments. Soyez présente et consciente pendant que vous mangez, et évitez les distractions comme la télévision ou l'utilisation de votre téléphone. Cela vous permettra de développer une relation plus profonde avec la nourriture et d'apprécier pleinement les bienfaits qu'elle apporte à votre corps. Construire une relation saine et équilibrée avec la nourriture est un voyage personnel et unique pour chacune d'entre nous. En écoutant nos signaux de faim et de satiété, en faisant confiance à notre intuition alimentaire et en adoptant une approche nourrissante, nous pouvons transformer notre façon de manger et vivre une vie plus épanouissante. Soyez bienveillante envers vous-même dans ce processus et rappelez-vous qu'il s'agit d'un cheminement progressif. En développant une relation saine avec la nourriture, vous pourrez nourrir votre corps de manière équilibrée et respectueuse de ses besoins. Vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de la table tout en prenant soin de votre bien-être global.  Cultiver une alimentation consciente, nourrissante et satisfaisante vous permettra de vivre une vie plus épanouie et équilibrée.
par Caroline Amiot 05 avr., 2023
Les facteurs métaboliques
par Caroline Amiot 03 avr., 2023
Plus de posts
Share by: