by Caroline
Parce que le sommeil influence la santé et les risques d’accidents, il est essentiel de comprendre ce qui en détermine précisément la qualité ou la durée. Avec l’essor des neurosciences, les progrès s’accélèrent. De quoi affirmer, encore plus fermement, l’importance d’une bonne nuit de sommeil.
Le sommeil correspond à une baisse de l’état de conscience qui sépare deux périodes d’éveil.
caractéristiques :
Le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles successifs, de 60 à 120 minutes chacun.
Un cycle est lui-même constitué d’une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal, correspondant chacun à une activité cérébrale différente.
La durée du sommeil et la sensation de repos ressentie au réveil peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Tous les sommeils ne sont pas identiques. Il existe deux types principaux de sommeil :
Le cycle normal du sommeil comprend 3 stades de sommeil NMOR (stades N1 à N3), souvent suivis d’une brève phase de MOR, toutes les 90 à 120 minutes ou plusieurs fois par nuit. Pendant la nuit, les personnes se réveillent brièvement (appelé stade W), mais en général ne sont pas conscientes de leur réveil.
Le sommeil NMOR représente environ 75 à 80 % du temps de sommeil total chez les adultes.
Le sommeil se déroule du stade 1 (niveau de sommeil le plus léger pendant lequel une personne peut se réveiller facilement) au stade 3 (niveau le plus profond, au cours duquel le réveil ne peut se faire qu’avec difficulté).
Au stade 3, la pression artérielle et les rythmes cardiaque et respiratoire sont à leur valeur la plus basse. Les personnes perçoivent la phase 3 comme un sommeil de très bonne qualité.
Pendant le sommeil paradoxal, l’activité électrophysiologique cérébrale est en général importante et ressemble à celle observée au cours de l’éveil. Les yeux bougent rapidement, et certains muscles sont paralysés pour que les mouvements volontaires soient impossibles. Cependant, certains muscles peuvent se contracter involontairement. La respiration est plus profonde avec un rythme plus soutenu.
Le sommeil varie au cours de la vie !
Le sommeil lent est plus profond durant la croissance, jusque vers l’âge de 20 ans environ.
A mesure que l’on vieillit, celui-ci devient minoritaire et laisse la place à un sommeil lent, plus léger, expliquant l’augmentation des troubles du sommeil avec l’avancée en âge.
Parallèlement, le sommeil paradoxal est plus long dans les premières années de vie. Sa durée se réduit à l’âge adulte.
Le sommeil varie grandement d’une personne à l’autre.
L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie jouent un rôle sur la capacité à dormir et bien récupérer lors d’une nuit de sommeil.
La génétique aiderait quant à elle à différencier les lève-tôt des couche- tard, ou les gros des petits dormeurs.
Les petits dormeurs présenteraient notamment des phases de sommeil léger très courtes.
Mais quelle que soit la durée de sommeil nécessaire à chacun, celle du sommeil profond serait relativement constante, tandis que les durées de sommeil léger et de sommeil paradoxal varieraient.
Le sommeil c'est la santé !
Le sommeil permet à l’organisme :
Une mauvaise qualité/quantité de sommeil accentue le risque :
SOMMEIL ET MÉTABOLISME
La privation de sommeil augmente l’appétit en modulant les hormones qui le régulent (leptine, ghréline, orexine).
L’augmentation des apports, combinée à la fatigue et la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d’éveil, d’où un risque de prise de poids.
En parallèle la diminution de la durée de sommeil perturbe le rythme qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l’hormone de croissance, impliquées dans le métabolisme du glucose.
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